3 Août 2024
Que le spectacle commence !
Assez rare pour le dire, mais cette nuit dans la tente a été reposante, réparatrice même, heureusement. Faut avouer que c'est le froid qui nous a réveillé, ce n'est pas le matériel le plus adapté pour le froid mais on fait avec ce qu'on a... on ajoutera une couche de vêtements ce soir 😅.
Reposé, j'envisage le planning de la journée différemment. Notre camping, le Mosskógar, n'est pas mal du tout. Il est bien équipé avec une petite cuisine dans une serre, des sanitaires propres et un gérant qui parle français. Ça ne fera pas un trop gros détour que de revenir au même endroit ce soir.
Évidemment, rien d'original pour débuter au mieux ce séjour avec le Cercle d'or, une micro région qui inclut 3 des sites les plus visités du pays. Une à deux journées pour effectuer l'ensemble, aucun objectif de fixé, nous verrons au fur et à mesure de la journée. Il y aura du monde, pour sûr, mais il est tout aussi certain que le reste du périple ce fera plus en mode ermite.
A peine nous quittons le camping, que nous profitons du paysage. Tout comme la Norvège, le ciel est plus "grand". Impossible de le définir mieux, je n'ai pas le vocabulaire. En tout cas, c'est différent et appréciable. Nous nous dirigeons vers le premier site, le plus proche : Pingvellir. P1, P2, ... P5 ! Certains profitent des différents parkings pour atteindre plus rapidement les spots. Nous choisissons le P3 (choix opportun car le seul gratuit, pas fait exprès 😉) et décidons de faire l'ensemble du lieu sous forme de randonnée. Différentes possibilités offertes, c'est très bien signalé.
Nous finissons ce parc naturel avec la faille de Silfra. Elle sépare les 2 plaques principales de l'Europe et de la l'Amérique du Nord. Elle grandit de 2cm par an et elle est principalement sous-marine. La fissure peut atteindre plus de 60 mètres de fond. Des excursions sont possibles dans cette eau à 2° pour admirer les fonds, sans grande surprise et à la déception d'Élodie, je ne suis pas intéressé 😅.
Moins de 10 km auront suffi pour profiter au maximum du site. Il y a de nombreux chemins de randonnée possibles, le parc naturel est immense. Il est tout à fait possible d'y rester bien plus longtemps. L'histoire de ce lieu est très intéressante mais il y a mieux que moi pour la lire.
Nous passons par Laugarvatn, pas très loin, connu pour son complexe au bord du lac avec des sources chaudes. Il paraît que l'architecture intérieure est très sympa. Pour la partie extérieure, c'est original; pour l'intérieur, le prix aura raison de nous.
Pour le 2ème site, il est à l'origine du mot "geyser", c'est-à-dire Geysir. Pas la peine d'expliquer, tout est là. L'eau est entre 80 et 100°, c'est impressionnant tout comme l'odeur de souffre évidemment. Ce sera une habitude apparemment ici. Les gens attendent autour du geyser principal, Strokkur, pour admirer son explosion plus ou moins importante (jusqu'à 20 mètres). Par manque de patience, nous partons pour la petite randonnée qui permet de dominer le site. Nous avons pu voir quelques jets d'eau bouillante mais pas de photo sympa. Un peu de triche avec cette photo volée sur le net :
Les nôtres sont moins sympathiques, il est vrai :
Ça vaut le coup d'œil sans être la meilleure attraction non plus. Après ce site, nous voulions réfléchir si nous faisions le 3ème site de suite ou pour demain vu que nous repasserons à proximité pour notre prochain RoadBook. Nous décidons de continuer sur notre lancée et en quelques minutes nous atteignons Gullfoss, la plus belle cascade du pays selon les différents guides touristiques avec ses 32 mètres de chute d'eau glacial, sa source venant du glacier à quelques petits kilomètres. La présence du vent nous fera profiter du spectacle telle l'attraction de la bûche qui fend l'eau dans un parc d'attraction. Bref, l'eau ça mouille. C'est le plus beau spectacle de la journée 😀. Le site permet l'accès par 2 petits sentiers très accessibles, à mi-hauteur ou dominant. Que c'est beau :
C'est peut-être trop de photos ! Désolé...
Nous rebroussons chemin mais non sans préparer un petit détour sympathique. Entre les blogs, les guides en bouquin, les sites spécialisés, il est difficile de tout faire. Quand l'un dit que ça ne vaut pas le coup, l'autre vous dira que c'est le plus beau paysage... nous essayons juste de profiter au maximum avec le conseil des autres. J'en profite pour parler de cette carte : International Photographer. 20 balles, pas donné, mais pas inutile. Des passionnés de photos créent des cartes en y laissant que les spots à ne pas rater mais également les routes et les pistes, les panoramas, ... une très belle carte. Bref, direction un cratère qui s'appelerio Keriò (oui je suis content de ma connerie 🤣). Ce sera le seul site payant de la journée et le moins attrayant tout en restant une visite originale. Cratère de 55 mètres de profondeur sur 300 mètres de long.
Ne reste plus que 70 km pour revenir au camping. La lumière change en permanence, ça offre de magnifiques paysages. Nous ne pouvons nous arrêter à chaque fois mais certains méritent la pause :
Ma prose ne sera pas si longue tous les jours. C'est que ça use ce petit écran de téléphone et que ça bouffe du temps après une si longue journée de spectacle.
Nous n'y prêtons pas attention mais entre le petit décalage horaire et le jour disparaissant bien après minuit, nous sommes forcément décalés. Je file à la douche, 22h30 ici, lumière norvégienne.
Ciao ciao
Petite pause jeu d'Élodie : trouvez l'homme qui vise avec son pistolet et l'autre qui fait un "fuck" !