Ísafjarđardjúp

Nuit fraîche mais au moins nous étions au sec et ça a permis de ranger correctement la tente vu son emballage chaotique à sa dernière utilisation 😅. 

Après la fameuse piscine du bout du monde, il restait une autre piste, 20 km à parcourir pour atteindre un mur d'eau : Ófeigsfjörõur waterfall. La piste est cassante, boue, pierres, passages à gué... Plusieurs fois nous hésitons à faire demi-tour mais nous continuons jusqu'à ce dernier passage, pas à gué mais d'une entrée de mer. Je stoppe et je vais voir. Ce sera impossible, il y a rapidement un mètre de fond et probablement plus après. Nous sommes obligés de faire demi-tour cette fois-ci. Il ne restait que 3 km. C'est maintenant que j'écris ces lignes que je me dis que nous aurions dû laisser la voiture et tenter de finir à pied après avoir trouver un passage dans la pampa... Nous sommes bêtes parfois 🤔...

C'est ainsi... Nous voilà à rebrousser toute cette piste et celle d'hier pour récupérer la route 61 et prendre la direction du grand Fjord. La piste en sens inverse offre d'autres vues mais les nuages sont bas aujourd'hui. Nous passerons (aller-retour) par une autre usine à poisson désaffectée plus modeste, faudra même passer par ses murs pour continuer la piste.

Nous rejoignons ainsi la route 61. Ici ça s'appelle "faire le Dioup" , l'un des trajets les plus connus du pays. Nous n'avons fait qu'une partie car nous avons rejoint rapidement la piste 633 pour atteindre un camping renommé. Elodie s'est endormie sur la route 61 grâce à son beau bitume, que c'est appréciable en fait... 😁😄.

Je la réveille quand, en longeant le Fjord Mjóifjörõur, je vois une énorme éclaboussure, comme un geyser. Je lui dis que ce doit être une baleine ou un orque. Je rejoins le lieu approximatif et je m'arrête sur la piste. Nous attendons, nous observons... et Bing ! Voilà un aileron qui sort puis une queue qui balaie les petites vagues du fond du Fjord : c'est un orque. Nous le suivrons sur plus de 2 km (en marche arrière 🤣) à le regarder remonter le Fjord. Il s'est approché du bord, nous pouvions le voir, l'eau étant très claire, les photos ne montraient rien par contre... c'est dommage !

Notre camping, Heydalur, propose des bains chauds en utilisant, encore et toujours, les sources chaudes naturelles. Il y a un spot naturel avec un petit chemin créé spécialement par les propriétaires avec même des rochers pour traverser le cours d'eau et atteindre le bain (photo), un autre au cœur de la propriété et un dernier dans une serre avec de belles plantes. Nous avons fait le tour à pied. Mais avant d'en profiter nous allons manger.

Demain, nous continuerons la route 61 puis la 60, pas de programme particulier. Nous nous guidons des cartes et guides au fur et à mesure (en ayant tout de même repéré les routes au préalable 😉)

Ciao ciao